L’Algérie s’engage résolument vers une transformation numérique. En 2025, le pays souhaite généraliser le paiement électronique, avec l’objectif de moderniser les transactions financières. Cette initiative inclut le paiement mobile, les cartes sans contact et la domiciliation des web-marchands.
Lancement des réformes
Sous la direction du ministre des Finances, Laaziz Faid, une réunion intersectorielle a lancé les réformes nécessaires pour assurer un déploiement efficace des paiements électroniques dès 2025. Les priorités incluent le paiement instantané, l’élargissement des cartes bancaires et l’extension du paiement mobile, notamment pour les grands secteurs comme l’immobilier et l’automobile.
Innovations technologiques
En 2025, la technologie SoftPos permettra aux commerçants d’accepter des paiements sans contact directement via leur smartphone. Par ailleurs, une cartes de paiement virtuelle sera lancée pour faciliter les transactions via mobile ou ordinateur, rendant le paiement électronique plus accessible.
Premiers résultats et défis
Les paiements électroniques ont déjà progressé en 2024, avec une augmentation de 57%, atteignant 60 milliards de dinars. Cependant, des efforts de sensibilisation sont encore nécessaires pour encourager commerçants et consommateurs à adopter ces outils numériques.
Une législation renforcée
La loi des finances 2025 impose désormais les paiements bancaires dans certains secteurs, comme l’immobilier et les assurances. Cela vise à renforcer la transparence économique et à lutter contre l’économie informelle.
En 2025, l’Algérie pourrait bien franchir un cap décisif vers une économie numérique moderne, grâce à un cadre législatif adapté, des technologies innovantes et une large sensibilisation.