Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé dimanche 24 novembre 2024 la Loi de Finances pour l’année 2025. La cérémonie s’est déroulée au siège de la présidence de la République, en présence de hauts responsables de l’État.
Adoptée par le Parlement en novembre 2024, cette prévoit plusieurs mesures clés visant à soutenir l’investissement, stimuler l’économie et préserver le pouvoir d’achat des citoyens. En effet, elle cherche à améliorer le cadre de vie des Algériens tout en répondant aux défis économiques actuels.
Objectifs de la Loi de Finances 2025
Cette nouvelle loi se distingue par des prévisions ambitieuses. Tout d’abord, elle anticipe une augmentation de 3,5 % des recettes budgétaires, qui devraient atteindre 8 523,06 milliards de dinars algériens (DA). En parallèle, les dépenses budgétaires connaîtront une hausse de 9,9 %, s’élevant à 16 794,61 milliards DA.
La loi a été conçue en tenant compte de la stabilité des prix du pétrole. Ainsi, elle repose sur un prix de référence du brut à 60 dollars le baril pour la période 2025-2027, alors que le marché maintient un prix à 70 dollars pour la même période. Cette prévision prudente vise à garantir la pérennité des finances publiques, tout en favorisant le développement économique du pays.
En termes de croissance économique, l’Algérie prévoit une progression de 4,5% du PIB en 2025, avec un secteur hors hydrocarbures qui devrait croître de 5%. Ces chiffres montrent l’accent mis sur la diversification de l’économie et la réduction de la dépendance aux ressources pétrolières.
En conclusion, la loi de Finances 2025 représente un tournant important pour l’économie algérienne. Elle met en place des mesures destinées à encourager l’investissement et à soutenir la croissance hors hydrocarbures, tout en visant à protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Toutefois, la décision de la Cour constitutionnelle souligne l’importance d’un cadre législatif rigoureux pour assurer la stabilité et la conformité des réformes économiques entreprises.