L’Algérie progresse dans le classement mondial de la transition énergétique. Selon le rapport 2025 du Forum économique mondial, le pays se place à la 89ᵉ position mondiale, intégrant ainsi le Top 10 africain en matière de performance énergétique.
Ce classement, fondé sur l’Energy Transition Index (ETI), mesure la capacité des pays à assurer une transition énergétique durable, fiable et accessible.
La Tunisie devance l’Algérie
Dans la région, la Tunisie confirme son avance avec une 62ᵉ place mondiale, soit la deuxième meilleure performance du continent, derrière le Nigéria (61ᵉ) et devant la Namibie (64ᵉ).
L’Algérie se classe 9ᵉ parmi les pays africains, derrière Maurice (69ᵉ), le Maroc (70ᵉ), l’Égypte (74ᵉ), l’Afrique du Sud (79ᵉ) et le Kenya (88ᵉ).
Des progrès mais des défis
L’Algérie dispose d’un fort potentiel grâce à ses ressources naturelles, notamment son gaz et son ensoleillement exceptionnel. Sa position dans le classement 2025 reflète des avancées, mais aussi un retard structurel par rapport à ses voisins directs.
La Tunisie, avec des moyens plus modestes, accélère la diversification de son mix énergétique et développe ses capacités en énergies renouvelables, lui permettant de se hisser au-dessus de l’Algérie dans ce classement mondial.
Une transition énergétique à concrétiser
Pour l’Algérie, la priorité reste la transformation des annonces en projets concrets. Si le potentiel est reconnu, notamment dans le solaire, le développement réel des infrastructures et la réduction de la dépendance aux hydrocarbures avancent à un rythme modéré.
Le classement du WEF met en évidence l’écart entre potentiel et résultats. L’Algérie entre dans le Top 10 africain, mais devra intensifier ses efforts pour rivaliser avec les pays les mieux classés du continent et renforcer son rôle dans la transition énergétique régionale.