Le projet «e-Algérie» lancé en 2009 et relancé en 2018 a permis à l’Algérie d’occuper la 112e place dans le e-Gouvernment Development Index établi en 2022 par les Nations Unies avec 454 plateformes lancées, tous secteurs confondus.
Parmi ces plateformes, nous pouvons citer la plateforme d’apprentissage d’anglais du ministère de l’Enseignement Supérieur destinée aux enseignements, ainsi que huit autres plateformes consacrées à la gestion des projets innovants, au cinéma ou encore à la recherche scientifique. Le ministère de l’Intérieur a également lancé une plateforme pour le retrait des documents d’état civil : actes de naissance, de mariage et de décès. Le dernier portail du gouvernement Bawabatic, lancé en octobre 2022, permet de recenser toutes les démarches administratives pour les citoyens et entreprises en Algérie.
Cependant le niveau d’utilisation de ces plateformes reste inconnu. Le manque d’informations et de campagnes de communication, des perturbations du réseau internet et des problèmes techniques récurrents freinent le projet «e-Algérie», d’où la nécessité d’assurer les conditions pour accélérer cette transition numérique et mettre en application les instructions du président de la République, qui a, pour rappel, donné la semaine passée, lors du Conseil des ministres, un ultimatum de 6 mois pour numériser les administrations des domaines publics, des Impôts et des Douanes.