L’Algérie, qui dépend à plus de 75 % des importations pour satisfaire ses besoins en blé, met l’accent sur l’augmentation de sa production locale. La consommation continue de croître, attirant de plus en plus de financements pour soutenir cet objectif dans l’industrie céréalière.
Un projet ambitieux
Avec le soutien du Fonds national d’investissement (FNI), ce projet sera mis en œuvre pour un coût total estimé à plus de 420 millions de dollars. Il concerne spécifiquement la culture de céréales sur une superficie totale de 36 000 hectares.
La filière céréalière algérienne bénéficie d’un contexte favorable avec l’annonce de cet investissement. D’après les estimations récentes du Département américain de l’agriculture (USDA), la production de blé en Algérie devrait croître de 11 % pour atteindre 3 millions de tonnes en 2024/2025. Cependant, cette production demeure insuffisante par rapport à la consommation annuelle de blé du pays, qui s’élève à environ 11,2 millions de tonnes.
Ce projet implique aussi la création d’une usine pour produire des pâtes alimentaires destinées à l’exportation. Il incombe à l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) d’accorder les avantages liés à l’investissement aux entreprises étrangères.
Cela fait référence à la déclaration de Federico Vecchioni, PDG de BF, en février dernier, concernant un projet d’investissement dans le sud de l’Algérie.