Avec l’adoption de la loi sur l’e-commerce, la multiplication des espaces dédiés aux entrepreneurs et autres services innovants (VTC, portefeuille digital…), l’économie numérique en Algérie semble avoir fait de 2018 son année.
Pour compléter ce tableau déjà bien rempli, les investisseurs et business angels, longtemps absents de l’équation, se sont engouffrés dans la brèche et veulent désormais leur part du e-gâteau.
Hakim Soufi :
Passionné du numérique, Hakim Soufi est un habitué des sorties médiatiques en faveur d’une véritable économie numérique en Algérie. Le patron de Macir Vie a aujourd’hui pris les devants et ce, en investissant non pas dans une ou deux mais quatre startups prometteuses.
Nbatou, l’airbnb algérien, Hafalatt, un comparateur de salles des fêtes, Batolis, une plateforme d’achat en ligne et Nkheyar, un comparateur sont celles choisies par le dynamique patron et son board pour bénéficier d’un accompagnement financier et business de Macir Vie, preuve si l’en fallait de la volonté du groupe, premier assureur à bénéficier du paiement en ligne en Algérie, d’investir en masse les nouvelles tech et ne pas rater le coche.
Issad Rebrab :
L’homme le plus riche du pays et 6ème fortune du continent n’aura pas boudé longtemps le monde des technologies. Il ferait ainsi partie de la vingtaine d’investisseurs intéressés par les pousses du Haba Institute, incubateur et accélarateur de startups au coeur d’Alger.
En plus de ce volet, Rebrab s’intéresserait à une TPE évoluant également dans les technologies. De quoi élargir encore davantage le catalogue de produits et services du patron de Cevital.
Frères Oulmi :
Patrons de Sovac et monteurs de la marque Volkswagen, les frères Oulmi se sont diversifiés il y a quelques mois en investissant dans la SSII Smartest Algeria.
Deux autres startups seraient dans le viseur des businessmen, qui, avec la crise de l’automobile, auront eu la bonne idée de se diversifier à temps.
Sofiane Chaïb :
Peu connu du grand public, Sofiane Chaïb a pourtant révolutionné le marché de la formation linguistique ces dernières années. Avec Education First dans un premier temps puis avec son école : In-Tuition. Plus récemment, c’est le Dale Carnegie Training qui a attiré l’attention de ce touche-à-tout.
Aujourd’hui, il entend bien prendre le virage du numérique et investir dans des startups à fort potentiel. Shift’In, TPE technologique à qui l’on doit entre autres un certain Algeria Web Awards, en est le premier exemple. Mais Chaïb ne compte pas s’arrêter en si bon chemin…