Effet secondaire de la pandémie de Covid-19 , l’année 2020 a vu la zone africaine enregistrer le plus grand nombre de pays ayant amélioré leur niveau de numérisation et de développement d’e-gouvernement (EGDI).
En effet, nombre de gouvernements africains ont été contraints de réduire les effectifs assignés aux administrations ou les horaires de travail, confinement oblige.
Pour remédier à cette problématique, les pays du continent ont dû accélérer la numérisation de nombreuses procédures administratives, commerciales et économiques. Et l’Algérie ne fait pas exception à la règle.
Les Nations Unies indiquent une progression notable à ce sujet. De 6 en 2018, c’est désormais 14 pays en 2020 qui font preuve d’un indice de développement du e-gouvernement élevé (HEGDI), dont l’Algérie.
Dans le même temps, une diminution de moitié des 14 pays à faible EGDI entre 2018 et 2020 est à relever.
L’organisation mondiale nuance tout de même, en rappelant que des « des lacunes persistantes en matière d’infrastructure et de développement du capital humain ont empêché de nombreux pays de cette région de passer aux niveaux supérieurs ».
Classement selon numérisation :
- Maurice : 63 (niveau mondial) / 1 (niveau africain)
- Tunisie : 91 (niveau mondial)/ 4 (niveau africain)
- Egypte : 111 (niveau mondial)/ 9 (niveau africain)
- Algérie : 120 (niveau mondial)/ 13 (niveau africain)
- Côte d’Ivoire : 139 (niveau mondial)/ 19 (niveau africain)
- Lybie : 162 (niveau mondial)/ 30 (niveau africain)